La diversité : l’amour sous toutes ses formes.

Aujourd’hui, la diversité en littérature ne se limite pas à la couleur de peau, mais la langue, les cultures, les identités de genre, les orientations sexuelles, la santé mentale, et même les handicaps. Ce n’est que vers 2006 que la diversité (ethnie, handicape et lgbtq+) devient un thème important en young adulte ?
Dans la littérature, y compris en romance YA, la diversité ne vise pas seulement pour « faire différent » ou de répondre à des tendances. Elle reflète la vie réelle, ses défis et ses aspirations. Les lecteurices d’aujourd’hui veulent se retrouver dans leurs livres grâce à des personnages qui leur ressemblent, vivent des expériences similaires pour se sentir vu, compris et accepter dans leur différence, que ce soit leur culture, la communauté LGBTQ+, un handicap ou tout autre défi lié à des minorités.
Et elle peut prendre plusieurs formes qui contribuent à des histoires inclusives et représentatives de la réalité. Comme :
Diverses origines ethniques et raciales :
En intégrant des personnages de différentes origines, les romans offrent un portrait plus réaliste et multiculturel de notre société, en abordant à la fois leurs défis et leurs traditions. Par exemple, dans « The Hate U Give » d’Angie Thomas, le racisme systémique est exploré à travers les yeux d’une adolescente noire.

Différente culture et religion
En montrant des personnages avec des traditions culturelles ou religieuses nous aide à mieux comprendre leur réalité ou à se reconnaître.
Des romans comme « A Very Large Expanse of Sea » de Tahereh Mafi (en français : Nos horizons infinis) montrent comment les différences culturelles et religieuses influencent la vie quotidienne des jeunes adultes.
La diversité socio-économique
Tandis que certains livres vont aborder les problèmes financiers et les inégalités sociales et comment cela impacte leur relation et vie.
Bien que ce soit une série qui date un peu, « la famille Landry » de Virginia C. Andews montre un bel exemple avec une jeune femme qui découvre des secrets de famille et rencontre son père et sa sœur jumelle. Elle devra apprendre à vivre avec cette nouvelle famille qui est si différente d’elle, autant en valeur qu’en classe sociale (riche vs pauvre).
La diversité physique.
On pourra aussi remarquer des personnages qui ont un handicap, qu’ils soient physiques, mentaux ou sensoriels. Mais cela peut aussi inclure des personnes de petite taille l’inverse des grands de six pieds, des personnes obèses, comme des personnes avec une taille de guêpe, à un bras dans le plâtre. Ces personnages peuvent faire face à des défis uniques, mais aussi démontrer leur force et leur résilience.
Comme « Wonder » de R.J. Palacio qui a une déformation faciale.
Diversité de familles et de structures familiales
Dans d’autres romances, on pourra y lire non pas des familles hétéros avec un père et une mère, mais des familles monoparentales, recomposées, adoptives ou des parents de même sexe.
Des livres comme « I’ll Give You the Sun » de Jandy Nelson montrent la complexité et la beauté de différentes structures familiales. (Version française : le soleil est pour toi)
C’est sûr que parler de tout cela dans un seul livre risque d’être très compliqué, ce serait probablement même trop, mais dans une série, on peut s’attarder sur un ou quelques aspects. Je pense que c’est tout à fait possible, unx écrivainx peut même décider de choisir qu’un seul type de diversité et le mettre dans tous ses livres, l’avantage sera de bien connaître son sujet et non de le survoler.
Inclusivité LGBTQ+ dans la littérature YA
La littérature pour adolescentxs et jeunes adultes joue un rôle important en y parlant d’identité de genre et d’orientation sexuelle. Les jeunes lecteurices peuvent par ce fait s’identifier à eux et avoir des pistes pour mieux se comprendre, mais aussi réaliser que cela existe, aidant également à normaliser tout ce qui n’est pas hétéro cis.
« Moi, Simon, 16 ans, Homo sapiens » de Becky Albertalli est en est un bon exemple.
Toute forme d’amour mérite d’être racontée, ce pourquoi la romance pour adolescentxs montre de plus en plus de nuance et de diversité. Une histoire romantique entre personnes de même sexe (ou genre différents) peut avoir un impact fort pour des lecteurices qui recherchent des personnages leur ressemblant et qui leur parlent avec des situations similaires aux leurs.
Sans oublier que cela peu apporté la tolérance à d’autres lecteurices à propos de comment les relations amoureuses peuvent être vécues, favorisant l’empathie et l’acceptation. Pouvoir lire des récits qui sorte de la « normalité », de la binarité, permet aussi aux lecteurices de comprendre leurs réactions et sentiments et qu’ils sont autant valables que n’importe quel autre.
Écriture inclusive et non-binaire dans les récits YA
Et bien sûr, qui dit communauté LGBTQ+, dite aussi non-binaire et donc de l’utilisation de pronom et de terme neutre et ou inclusif, comme le pronom « iel ». Des termes qui peuvent être utilisés pour des personnages non binaires, mais aussi quand il y a un groupe de plus d’un genre. À l’heure actuelle, il n’y a pas de terme universel d’exclusivité, on ne peut qu’utiliser des mots épicènes ou tentés d’utiliser de l’exclusivité comme par exempt « heureuxe » « lecteurices », mais c’est un bon début. C’est en testant différentes manières que l’on finira par trouver un consensus sur le modèle à appliquer qui sera à la fois simple à utiliser et facile à comprendre.
En utilisant une approche inclusive, que ce soit en mots ou en humains, la littérature Young Adult représente les jeunes de manière respectueuse et authentique.
L’importance d’une représentation authentique et respectueuse

Que ce soit pour adolescents ou pour un lecteur plus âgé, romance ou pas la diversité doit être représentée dans les livres de manière respectueuse. Beaucoup trop vont en faire des caricatures ou utiliser des stéréotypes, alors que cela pourrait être tellement plus représentatif et sain.
Comme je le lissais sur ce très bon article de blog de Stephane arnier et que j’espère réussir en ce sens : « … de faire en sorte qu’ils soient présents dans toutes nos histoires dans des proportions réalistes, quel que soit le sujet qu’on aborde… Mets des personnes en situation de handicap dans des livres qui ne traitent pas de handicap, varie les origines des gens sans que ça ne soit un thème central du récit, varie les âges, les tailles, les poids, les intelligences et les physiques, varie les origines sociales sans forcément parler de lutte des classes. Il ne s’agit pas d’être “original” ou “rafraîchissant” : il s’agit juste d’être représentatif de la diversité réelle de notre monde… Et si nous y parvenions tous, si toutes les histoires étaient ainsi, les gens seraient peut-être un peu plus habitués à la différence et en auraient peut-être un peu moins peur. »
Dite moi, que pensez-vous de l’écriture inclusive? Je l’ai utilisée pour cet article et les précédents, pensez vous que c’est une bonne idée que je continue? Est-ce trop dépaysant? Faites-moi part de votre avis dans les commentaires.

Merci d’avoir pris le temps de lire cet article ! Si ce sujet vous passionne, n’hésitez pas à laisser un commentaire, à me suivre pour découvrir mes prochains articles, ou à explorer mes livres.
Vous pouvez poursuivre votre lecture avec l’article précédant: l’évolution de la romance Young Adult ou passée au suivant avec l’évolution des stéréotypes.