Les coulisses de Premières étincelles

Les coulisses de Premières étincelles.

Un recueil de cinq histoires de romance

Savez-vous ce qui se cache derrière « Excursion scolaire » ?

C’est une nouvelle qui a été créée un soir de 2003, alors que je n’arrivais pas à m’endormir, j’ai donc pris un cahier et une plume. Mais c’est bien beau avoir envie d’écrire, il faut aussi que l’idée à ce moment-là soit au rendez-vous.

Mon regard a fini par se fixer sur la photo d’une chute d’eau accrochée sur le mur. Et c’était parti, après cinq — dix minutes à la regarder, je me suis mise à noircir les pages de forêt, de lieu secret, et d’un rendez-vous amoureux qui tourne au vinaigre…. Je l’avais baptisé à l’époque « Le passage secret », mais quand je suis revenu des années plus tard, j’ai réalisé que c’était loin de représenter le récit. J’ai donc changé le texte et le titre.

Je me souviens d’une scène que j’avais bien aimée avec de la pluie et qu’ils avaient froid, c’est aussi là que j’ai compris avoir créé beaucoup trop de personnages. J’ai dû en réduire le nombre, mais également modifier les prénoms, parce qu’aller savoir pourquoi, j’avais utilisé ceux de la série Roswell. Pourtant « Excursion scolaire» n’a rien d’extraterrestre.

Coulisses de Premières étincelles- image des personnages

Quant à « Identité temporaire », j’étais dans ma phase « Hawaï 5-0 » en 2013.

Bien que je ne me rappelle pas de ce qui m’a poussé vers l’histoire de famille d’accueil et de protection. Le passage au motel, par contre, m’est venu en retravaillanE le texte, suite au passage du film : « L’enlèvement » avec Taylor Lautner, qui m’a inspiré quelques idées de scènes.

Et que dire d’Au-delà des apparences…

C’est un film en 2010 qui a travaillé mon imagination, qui d’ailleurs, devait être à la base une fanfiction, mais je l’ai modifiée pour un original lors de la relecture. C’était simple de le remanier, j’avais peu de choses qui provenaient du film. Encore une fois, j’ai dû inventer un titre, ce n’est pas toujours facile à trouver. Au début c’était « Relation approfondie », mais quelque chose me dérangeait et ça finalement évolué en « Au-delà des apparences » qui, je pense, le représente mieux.

un désert, une tornade et au bout la mer déchaîner et une souhaite qui regarde cette tempête au loin. — Image de freepik

Toujours en mode Hawai 5-0 quand j’ai eu une idée de base pour Dans l’oeil des tempêtes.

Je sais qu’habituellement, on dit « dans l’œil de la tempête », mais ils ont vécu tellement de choses à commencer par la mère de Nalu. Elle empêche ce dernier et sa petite amie Jade de se voir et « l’oncle » qui se trouve parano au point d’en devenir menaçant. C’était impossible que je mette le titre au singulier.

J’aurais pu aussi utiliser « cœur » au lieu « d’œil », puisque Jade et Nalu se retrouvent au milieu de tous ces problèmes. Mais quand on parle de tornade et qu’on mentionne son œil, on fait référence en son centre au moment de calme et c’est ce qu’ils ont vécu avant que des « tempêtes » ne viennent tout balayer.

C’est suite à un épisode de bombe où les deux protagonistes on faillit mourir qui m’a inspiré, mais pour ce qui est du reste du récit, ce sont Jade et Nalu qui on prit les rênes et mon dicter leur histoire.

Après à une dernière relecture, j’ai toutefois eu l’impression que certaines dates pouvaient porter à confusion, j’y apporte quelques précisions ici.

Pour ce qui est de Nalu, forcé d’entrer dans l’armée, il y restera trois ans où il étudiera un peu plus spécifiquement le déminage. Même s’il est un bon soldat, il n’est pas super en ce qui concerne les bombes, mais dès qu’il a 21 ans laisse tout tomber pour la police et deux ans plus tard, il se retrouve à côtoyer Jade.

Jade, elle, aura étudié un à deux ans dans la police et passera ensuite sur le terrain. Ces années lui auront permis de devenir lieutenant et d’être la chef de Nalu, mais aussi d’avoir la peur de sa vie avec cette bombe qu’elle tient entre les mains. Et la seule personne qui peut l’aider c’est Nalu.

À contre-courant

La raison pour laquelle j’ai utilisé ce sujet d’amour, d’adoption et de loi c’est que l’idée m’était venue en regardant un épisode de « The Foster » en 2018.

Pour ceux qui se le demandent, je ne pense pas qu’une législation existe sur ça dans le monde réel. J’ai fait un peu de recherche sans rien découvrir sur internet, en tous cas au Canada.

À contre-courant m’a causé quand même du fils à retorde. Je me suis retrouvé avec un blocage pour les activités à mes personnages à commencer par les endroits que je trouvais peu originaux. C’était leur première date ! Et ils avaient tellement hâte à ce jour, je devais marquer le coup. Soit, je pouvais bien rester dans les clichés des premiers rendez-vous, mais, dans ce cas, il fallait que ce soit imparfait et j’y tenais !

Pour pallier à ce syndrome de la page blanche, je me suis fait assister par l’IA, qui m’a fourni des conseils pour réussir à peaufiner quelques scènes qui demeuraient trop parfaits à mon goût.

Vous qui l’avez déjà lu, vous en pensez quoi ? Avez-vous remarqué des passages trop froids qui pourraient être liés à l’IA ? Nous avons beau avoir été quelques-uns à le relire, nous avons peut-être passé à côté de quelque chose.